Bangui- Le nouveau Directeur général de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour l’Afrique centrale, Ousmane Doré, a réitéré l’engagement de son institution à soutenir la République Centrafricaine dans le processus de son relèvement, à la suite d’une audience que lui a accordée le Ministre Félix Moloua de l’Economie, du Plan et de la Coopération, mercredi 3 mai 2017, à Bangui.
e but de cette audience est de présenter la nouvelle équipe de la BAD en charge des questions centrafricaines et de faire le point des programmes financés par ladite institution.
Ousmane Doré a déclaré qu’il est en République Centrafricaine parce que la Banque Africaine de Développement vient d’entreprendre des réformes qui visent à rapprocher l’institution panafricaine des pays membres, de même que des populations, en vue d’une efficacité des interventions.
Ces réformes ont conduit à sa nomination comme Directeur général de la Région de l’Afrique centrale de la BAD et, par la suite, à sa venue en République Centrafricaine, pour la première fois afin de s’entretenir avec les autorités nationales à propos du renforcement de la coopération, a-t-il expliqué.
La BAD s’est fixée cinq nouvelles priorités qui sont, entre autres, nourrir l’Afrique, électrifier l’Afrique, intégrer l’Afrique et offrir une meilleure condition de vie aux populations, a-t-il indiqué.
Au regard de ces priorités, il a mis un accent sur la revue des projets en cours mais aussi les nouvelles opérations qui vont être déclinées.
La BAD est en train de mettre en place une nouvelle stratégie pour la République Centrafricaine et qui sera mise en œuvre dans les cinq prochaines années, a-t-il précisé, rappelant que la BAD était aux côtés de la République Centrafricaine lors de la conférence des bailleurs de fonds de Bruxelles, en novembre dernier. A cette occasion, elle avait pris l’engagement d’accompagner les autorités dans le cadre de leurs stratégies de relèvement et de consolidation de la paix.
Ousmane Doré a également insisté sur le renforcement de l’appareil productif et la nécessité de relever le niveau des infrastructures socioéconomiques qui ont tous pris un grand coup durant la grande crise que le pays a connue.
Il a inscrit tous les échanges, tant avec les ministres en charge des départements sectoriels (Education, Santé, Transports, Communication, etc.), qu’avec le Président de l’Assemblée nationale et le Président de la République, dans le cadre du programme de travail 2017.
A l’issue des échanges, un forum des investisseurs est annoncé pour le mois de septembre prochain.
Alain-Patrick Mamadou