Bangui - Le représentant du projet relatif au syndrome ulcératif épizootique des poissons en République Centrafricaine, Jean-Archange Gonda-Batty, a indiqué, lors d’un atelier d’évaluation, vendredi 5 mai 2017, à Bangui, que la mise en œuvre dudit projet est merveilleusement avancée et qu’il est nécessaire d’en rendre compte aux membres la plateforme.
L’objectif de cet atelier est de mettre tous les membres de la plateforme du projet au même niveau d’information et surtout déterminer une riposte à la pathologie.
Rappelant le contexte du projet, Jean-Archange Gonda-Batty a indiqué que depuis 2014, la République Centrafricaine est confrontée à une mortalité des poissons dues à des ulcères et lésions nécrotiques.
Avec la mise en œuvre du projet, des échantillons de poissons atteints du syndrome ulcératif épizootique ont été examinés dans des laboratoires nationaux.
D’après Jean-Archange Gonda-Batty, le syndrome ulcératif épizootique est une maladie aquatique grave qui affecte certains poissons sauvages et d’élevage. Et pour y faire face, le gouvernement de la République Centrafricaine a sollicité le concours du Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
Les zones concernées par le projet sont : le bassin de l’Oubangui, comprenant les préfectures longeant le cours du fleuve Oubangui, à savoir le Haut Mbomou, le Mbomou, la Basse Kotto, la Ouaka, la Kémo, l’Ombella M’Poko, la Lobaye ainsi que le bassin de la Sangha, regroupant les préfectures de la Mambéré Kadéï et de la Sangha Mbaéré.
Il est à noter que les poissons infectés ne peuvent être comestibles que si les ulcères et lésions nécrotiques ne présentent pas des caractéristiques dégoutantes. Ensuite, il est conseillé que les poissons présentant de faibles lésions soient bien cuits avant d’être présentés à table.