Amnesty International a annoncé le lancement jeudi d'une campagne "Justice maintenant!" contre l'impunité en Centrafrique, où les autorités assurent que les magistrats de la future Cour pénale spéciale (CPS) doivent prêter serment d'ici fin mai.
"Les auteurs de crimes odieux, notamment de viols et d'homicides, sont depuis trop longtemps laissés en liberté", a estimé Olivia Tchamba, chargée de campagne sur l'Afrique centrale, citée dans le communiqué de l'ONG de défense des droits de l'homme.
La Centrafrique a sombré dans la violence en 2013 après le renversement de l'ancien président François Bozizé par des groupes armés Séléka pro-musulmans, entraînant la contre-offensive des anti-Balaka majoritairement chrétiens.
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