BOUAR - Les éléments de groupe armé 3R sont encore visibles dans la commune d’élevage de Niem-Yelewa, dans la Nana-Mambéré, 72h après l’expiration de l’ultimatum de la Minusca exigeant le retrait de la ville des éléments de Sidiki.
Les éléments de 3R ont opposé une fin de non-recevoir à l’ultimatum qui leur a été lancé par la division droit de l’Homme de la Minusca de quitter la ville. Le refus de 3R intervient alors que le président Faustin Archange Touadera est favorable à un DDRR négocié avec les groupes armés.
« Les hommes de Sidiki sont encore dans la ville, mais ils sont empêchés de faire mouvement vers la sortie de Niem. Les contingents congolais et camerounais de la Minusca sont chargés de veiller à ce qui découle de l’inobservation par les 3R de l’ultimatum mais attendent la décision du gouvernement », a rapporté une source sécuritaire.
La population civile qui a fui les hostilités et tente de revenir à Niem-Yéléwa est dans la psychose, « nous sommes sérieusement inquiets parce que le silence de la Minusca et le renforcement de leur dispositif après l’ultimatum ne rassure pas », a indiqué au RJDH un habitant de Niem.
Les éléments de 3R sont pointés du doigt dans l’incendie des villages et l’attaque contre la population civile. Le porte-parole de 3R n’a pas été joignable sur son portable pour sa version des faits.