Bangui — Le vice-président du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ) Nordine Mahalba a condamné le regain de violence au sud et à l’est du pays et regretté le quota accordé aux groupes armés pour le projet pilote DDRR. Propos tenu dans une interview accordée ce 22 mai au RJDH.
La prise de position du vice-président de MLCJ intervient dans un contexte de choix des participants des groupes armés à la phase pilote de mise en œuvre du DDRR. Le MLCJ sort de silence deux jours après l’Assemblée générale pour décider du choix des ceux qui représentent cette structure.
Selon le comité consultatif et de suivi, chaque groupe armé doit envoyer 40 combattants pour le projet pilote dont 20 participants seront intégrés dans les corps en uniforme et 20 autres seront réintégrés dans les branches civiles. La clé de répartition est jugée inéquitable par le MLCJ, « le quota a été déjà distribué mais nous déplorons la manière de repartir. Et nous souhaitons qu’il y ait une augmentation en ce qui concerne les corps en uniformes », a-t-il déploré.
Le vice-président condamne le regain de violence dans certaines localité du pays « c’est vraiment regrettable ce qui se passe à Bangassou, Alindao et Bria, c’est vrai que nous faisons face à des incursions étrangères dans les zones sous notre contrôle, mais nous devons tout faire pour protéger la population civile et privilégié le processus DDRR», a-t-il lâché.
Au moment où le processus DDRR évolue avec le financement bouclé, certains groupes armés adhérant au processus continuent de combattre dans certaines villes de provinces du pays. C’est le cas de l’UPC, le MPC, le FPRC, Anti-Balaka tous des groupes adhérant au processus du DDRR.