Le président du parti l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), Anicet Georges Dologuélé est mis en cause dans un supposé coup d’Etat en gestation contre le régime de Faustin Archange Touadera. Le chef de file de l’opposition centrafricaine et député à l’assemblée nationale est accusé par le Comité de soutien au Président Faustin Archange Touadera, de monter un renversement de pouvoir de Bangui. L’information est donnée par Didacien Kossimatchi, Porte-parole dudit Comité qui donne 48 heures à l’opposant politique Anicet Georges de s’expliquer aux Centrafricains.
Tout était parti d’une rencontre avec l’ex ministre conseiller à la primature, Joachim Kokaté entre le président de l’URCA Anicet Georges Dologuélé au cours de cette semaine au domicile den celui-ci. Durant les échanges dont on ignore encore le contenu, l’ancien ministre conseiller à la primature, Joachim Kokaté a enregistré secrètement son interlocuteur sans que celui-ci ne le sache.
Dans sa déclaration en plénière à l’Assemblée Nationale le mercredi 24 mai dernier, le député Anicet Georges Dologuélé a fait savoir à ses pairs que l’ancien ministre conseiller à la primature, Joachim Kokaté l’aurait espionné pour le compte du régime de Toudera.
De sa part, le Porte-parole du Comité de soutien au Président Faustin Archange Touadera, Mr Didacien Kossimatchi a fait savoir aux professionnels des médias que c’était le président de l’URCA qui aurait appelé Mr Joachim Kokaté pour préparer un coup d’Etat.
« Le 10 mai à 9h Dologuélé a été envoyé pour chercher Kokaté pour préparer une action de déstabiliser le régime du président Touadera qui était entre temps en Israël. Il voulait que le 14 mai dernier pendant que le président Macron entrait à l’Élysée, lui aussi rentrait au Palais de la Renaissance. Kokaté qui est un digne fils de pays enregistrait cet entretien. Et l’émissaire qui y était présent se dit prêt à témoigner. Nous disposons l’élément sonore de leur entretien. Donc, nous donnons un ultimatum de 48 heures à Georges de s’expliquer ouvertement aux Centrafricains », a expliqué Mr Didacien Kossimatchi, Porte-parole du Comité de soutien au Président Faustin Archange Touadera, par ailleurs le patron de la Direction des Examens et Concours Universitaires (DECU).
D’après lui, si le président de l’URCA refuse de donner des explications sur cette affaire, les bondes sonores de l’entretien seront remises à la presse pour que l’opinion nationale et internationale soit au courant de ce qui se trame dans l’ombre contre le peuple centrafricain.
Dossier à suivre…
Par : Eric NGABA, CNC