Paris– Cette affaire que la France pensait étouffer tranquillement continue de faire des vagues, avec la ténacité des avocats des victimes, des mineurs violes impunément par des soldats français de la SANGARIS.
ela tourne désormais à la farce, avec des juges qui nient systématiquement aux avocats, leurs droits minimaux, dans des cas de dossiers de viols de mineurs, de la possibilité que les auditions des enfants soient analysées par un expert-psychiatre.
Ils exigeaient également qu’un militaire, connu sous le pseudo “Batman” et identifié par les enfants comme étant leur agresseur, puisse être auditionné en leur présence. REFUSE !
Ils demandaient aussi l’audition de l’adjudant chargé de l’enquête sur le terrain et du recueil de la parole des enfants. REFUSE !
Leurs demandes n’ont pas été jugées utiles à la manifestation de la vérité selon les juges parisiens. Les avocats peuvent encore contester ce refus devant la chambre de l’instruction. Mais on gage déjà de la réponse…
UN SCANDALE QUI NE DERANGE PERSONNE
En situation inverse, à savoir des enfants français violés par des militaires centrafricains, l’écho dans l’opinion aurait été d’une toute autre portée. La France immédiatement se serait portée partie civile dans un dossier instruit à Bangui, par des juges centrafricains, et très certainement, aurait exigé des juges la validation de toutes les pièces du dossier.
Mais ce ne sont que des centrafricains mineurs, violés par des militaires majeurs étrangers, de surcroît des français, et le Centrafrique ne s’est pas porté partie civile pour avoir accès au dossier, ni n’a protesté sur cette parodie d’enquête faite par les juges français.
En vérité le Parquet de Paris n’a jamais enquêté sur quoi que ce soit, à part une mascarade d’instruction judiciaire. L’objectif à peine avoué est d’ETOUFFER CE DOSSIER TROP DERANGEANT PAR TOUS LES MOYENS – Tout le reste n’est que pure distraction.
Pire encore, à Bangui, plusieurs parents dont les enfants ont été violés nous ont avoué sous anonymat que des militaires français les ont approché, en leur promettant de l’argent, pour que leurs enfants disent qu’ils avaient menti, en inventant les viols par des militaires français.
Un des parents a même dit avoir informé le Parquet de Bangui. Silence depuis de Bangui, pour qui, judiciairement parlant, cette affaire n’existe pas. Etant donné que le parquet de Bangui n’a jamais jugé utile d’ouvrir de lui-même une instruction judiciaire de son côté – les faits se sont déroulés pourtant sur son territoire. Raison donnée par un greffier : “Le président (Touadera) ne veut pas.”