BANGUI— Les habitants d’Alindao, contactée par le RJDH déplorent leurs conditions de vie après les violences. Ils appellent à une intervention rapide du gouvernement.
La ville d’Alindao au Sud-est du pays a été le théâtre d’affrontement entre les hommes armés le début du mois de mai. Plus de 130 personnes ont trouvé la mort, des maisons incendiées. Cette situation a contraint de nombreux habitants de la ville à trouver refuge dans la brousse, à Bambari et d’autres localités.
Les déplacés de Alindao souhaitent une visite gouvernementale dans la localité pour évaluer la situation, « la ville d’Alindao est invivable en ce moment. Les corps ont été jetés dans des puits, des maisons brulées avec des personnes à l’intérieur. C’est vraiment déplorable. Que le gouvernement effectue une mission dans la ville pour toucher la réalité du doigt afin de trouver une solution », confie un déplacé.
Une autre source indique que la ville d’Alindao est contrôlée par l’UPC de Ali Darass, « actuellement, la ville est sous contrôle de Ali Darassa, malgré la présence de la Minusca. Ce dernier continue d’imposer sa loi. Ce qui a poussé les gens à quitter la ville et d’autres à regagner le site de l’église Catholique», précise-t-elle.
Les habitants de Alindao qui ont trouvé refuge à Bambari après les violences, vivent dans des conditions déplorables, selon les informations qui nous parviennent. « Que le gouvernement nous aide, car nos maisons ont été incendiées, nous sommes sans abris et vivons dans des conditions difficiles ici à Bambari », explique un pasteur de Alindao qui a regagné Bambari.
Les parties Sud et Est jusque là épargnées par les violences, sont touchées depuis que la présence de Ali Daras chef de l’UPC est signalée dans la région après son retrait de Bambari.