C'est un document de près de 400 pages qui vient d'être publié par la Minusca en Centrafrique. Depuis un an, les enquêteurs onusiens ont déterré des archives publiques et confidentielles sur les exactions menées dans le pays depuis l'arrivée de François Bozizé au pouvoir en 2003. Bien que la dernière crise rassemble la moitié des crimes commis, la date de 2003 coïncide avec le mandat de la Cour pénale spéciale et le procureur vient d'arriver à Bangui.
« Il faut reconnaître que les groupes armés sont actifs. Ils sont restés actifs pendant des années et des années. Pourquoi ils ont actifs ? Parce que jusqu’à maintenant, ils ont pu agir dans l’impunité. Une partie de la réponse aux groupes armés, bien sûr, ce sont les forces onusiennes qui sont sur le terrain pour protéger la population. Mais on sait que ça ne suffit pas pour combattre tout ça et partout.
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