Le dernier message « africain » de François Hollande n’a pas été des plus amènes. Mi-avril, celui qui était encore le chef de l’État français a écrit à plusieurs de ses homologues d’Afrique centrale – dont le Camerounais Paul Biya et le Congolais Denis Sassou Nguesso – pour leur conseiller de conclure au plus vite un accord avec le FMI.
Faut-il voir derrière cette démarche quelque peu directive l’influence de sa directrice générale, Christine Lagarde ? Impatiente de voir les membres de la Cemac tenir les engagements pris en ce sens lors du sommet extraordinaire de Yaoundé en décembre 2016, au cours duquel elle avait fait clairement comprendre à ses hôtes que la défense du franc CFA passait par la mise en route d’un programme avec l’institution qu’elle dirige, Lagarde a elle-même fait le service après-vente en téléphonant début mai aux récipiendaires de la lettre présidentielle.
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