Bangui - Le Chargé de mission, responsable du partenariat au ministère de l‘Economie, du Plan et de la Coopération, Jacqueline Madozein, a ouvert, vendredi 2 juin 2017 à Bangui, un colloque sur la démocratie, la bonne gouvernance et le développement durable en République Centrafricaine organisé par le Réseau des Organisations de la Société civile centrafricaine pour la gouvernance et la démocratie (ROSCA G et D).
Ce colloque de 48 heures a pour but de mener des réflexions et des débats afin de trouver des pistes de réponse à toutes ces questions afin de faire des propositions et réformes en faveur des solutions à la crise qui affecte la RCA.
Jacqueline Madozein a salué l’initiative de ROSCA G et D et a invité la société civile à jouer son rôle d’observateur, de contrôleur ou d’avant-garde de la démocratie.
Elle a exhorté les participants à s’approprier toutes les thématiques afin de faire des propositions concrètes au gouvernement.
La Présidente de ROSCA G et D, Emilie-Béatrice Epaye, a expliqué que la société civile sera davantage impliquée dans la quête de cohésion sociale et de l’unité nationale, qu’elle doit inciter les élus du peuple et les autorités de l’Etat à jouer leur rôle de manière à relever les nombreux défis de développement.
Elle a souligné que ROSCA G et D a été créé en 2014 pour promouvoir la bonne gouvernance et créer les conditions d’un développement durable avec une participation citoyenne aux décisions engageant la vie et le devenir des populations.
Elle a dressé un bilan chaotique de la démocratie et de la mauvaise gouvernance dont les principales causes sont la corruption, l’impunité, le non respect des droits de l’homme, la gabegie, le clientélisme, le chômage, voire l’exclusion sous toutes ses formes.
Par l’organisation de ce colloque, la société civile centrafricaine veut inviter les experts nationaux et internationaux, qui ont eu à se pencher sur des questions liées à la démocratie et à la bonne gouvernance dans d’autres pays, à apporter leurs contributions au relèvement économique du pays.
Il convient de noter que d’importantes thématiques inhérentes à la démocratie et à la bonne gouvernance seront débattues par des universitaires ou d’éminentes personnalités telles que l'avocat centrafricain Mathias Barthélemy Morouba ou le chercheur français Roland Marchal.
Etienne Vikoma/ACAP