Une année après le retour à la légalité constitutionnelle, la République Centrafricaine bascule à nouveau dans une nouvelle flambée des actes de violences.
En effet, il est frappant de voir que la République Centrafricaine depuis toute une décennie entrain de disparaitre sur la carte planétaire, les indicateurs sont en rouge à tous les niveaux ; le monde de la diplomatie confirme récemment que la République Centrafricaine risque de replonger dans une crise majeure. Les zones stratégiques sont contrôlées par les bandes armés qui commettent des dégâts collatéraux, l’Etat Centrafricain connaît à ce jour, une grande difficulté pour reconquérir les zones sous contrôles des groupes rebelles.
L’analyse des indicateurs géostratégiques et géopolitiques ne cessent de connaitre un bouleversement non maitrisable, la barbarie humaine s’érige en règle de gouvernance, l’Etat est démissionnaire dans sa mission traditionnelle qui consiste de protéger la population civile, en revanche, les victimes exigent à ce que la dame justice puisse se mettre en robe pour dire le droit. Une crise institutionnelle stratégiquement profonde oppose l’exécutif et le parlement, cependant, une partie de la classe politique se désolidarise de « l’union sacrée », qui représentait en quelque sorte la feuille de route pour le régime actuel.
Face à ces bouleversements très interrogatoires, l’Union Africaine avait proposée l’amnistie pour les principaux seigneur de guerre, afin de désamorcer la situation, malheureusement l’offre connaitra un échec. Les calculs machiavéliques empêchent les autorités actuelles de mettre en amont les intérêts supérieurs de la nation. La problématique de la crise reste dans une dynamique très complexe.
Les Forces internationales sont débordées par la prolifération des bandes armées qui décident dans leur stratégie belliqueuse d’intensifier des assauts, afin de rendre ingouvernable les collectivités territoriales. La question de l’embargo reste un sujet assez très diplomatique, les faits dominaux de la crise sont à la fois extrêmement sensible.
Vu les inadmissibles pertes humaines et l’accroissement des nombres des déplacés internes.
Vu le blocage du fonctionnement des institutions de la République, je propose ce qui suit : La tenue immédiate d’une Conférence Nationale et Souveraine (CNS).
«Les hommes se battent, mais la parole reste la seule solution salvatrice et dominatrice».
Vive la République, vive le peuple centrafricain que Dieu bénisse notre pays!