Suite à l’annonce faite par le Président américain Donald TRUMP selon laquelle son gouvernement se retirera de l’Accord de Paris sur le changement climatique, le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a exprimé son regret. Le Secrétariat note également l’intention annoncée de renégocier les modalités de participation des États-Unis à l’accord. À cet égard, le Secrétariat se dit prêt à engager un dialogue avec le gouvernement américain concernant les implications de cette annonce.
L’accord de Paris reste un traité historique ratifié par 147 pays depuis sa signature par 194 pays à travers le monde. Le Secrétariat a estimé que ce traité ne peut pas être renégocié en fonction de la demande d’une seule Partie. Car, l’accord de Paris vise à réduire les risques pour les économies et à vivre partout, tout en créant les bases d’un monde plus prospère, sûr et durable. C’est pourquoi, il a une profonde crédibilité, tel qu’il a été forgé par toutes les nations et est soutenu par une vague croissante d’entreprises, d’investisseurs, de villes, d’états, de régions et de citoyens.
« Nous nous engageons à continuer de travailler avec tous les gouvernements et les partenaires dans leurs efforts pour faire progresser l’action climatique aux niveaux mondial et national », précise un communiqué du Secrétariat.
Ce qui faut savoir de la CCNUCC
Avec 197 Parties, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CMNUCC) a une adhésion quasi universelle. Elle est le traité parental de l’Accord de Paris sur le changement climatique de 2015. L’objectif principal de l’accord de Paris est de maintenir une élévation de la température moyenne mondiale ce siècle bien en dessous de 2 degrés Celsius et de stimuler les efforts pour limiter l’augmentation de la température jusqu’à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.
La CCNUCC est également le traité parental du Protocole de Kyoto de 1997. L’objectif ultime de tous les accords au titre de la CCNUCC est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêchera les interférences humaines dangereuses avec le système climatique, dans un cadre qui permette aux écosystèmes de s’adapter naturellement et permettant un développement durable.
Eric NGABA