BANGUI—L’analyse et la gestion pacifique des conflits, le système d’alerte précoce ainsi que l’élaboration d’un plan de solidarité communautaire ont été au centre d’un échange de la société civile. Une initiative de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Hommes (LCDH) et de NDI à Bangui.
Ce lancement des activités des comités locaux intervient dans un contexte de tension à l’intérieur du pays opposant les Anti-balaka et les forces négatives au sud et à l’est du pays. Une activité qui regroupe 46 comités locaux de paix et de réconciliation de Bangui.
Selon Paul Amegakpo directeur pays de NDI, ces efforts d’accompagnement permettent de développer au niveau des communautés, un mécanisme qui permet de comprendre les risques et les méfaits des conflits. « Ce travail passe par le renforcement de capacité et des outils qui permettent à la communauté de pouvoir évaluer les défis et de pouvoir prendre des mesures pour agir et prévenir les conflits» a-t-il ajouté.
Pour atteindre ces objectifs, le NDI et ses partenaires ont adopté l’approche du plan de solidarité communautaire qui permet de ressortir les besoins socio-vitaux. « Parce que nous avons réalisé que les problèmes viennent beaucoup plus des frustrations du fait de la pauvreté. Et que les rumeurs enflamment beaucoup plus les conflits », a-t- il expliqué.
Il précise les attentes poursuivies en ces termes, « on n’attend qu’un plan de solidarité communautaire avec des visions claires et précises et un plan d’action opérationnel assez réaliste soient élaborés et être disponibles. Et aussi que le mécanisme d’alerte précoce soit approprié de tout le monde« .
Le travail des comités locaux de paix et de réconciliation fait partie de la politique générale du gouvernement. Cette activité vise la paix et la cohésion sociale et prendra fin le samedi prochain.