BANGUI - Plusieurs personnes sous Antirétroviraux de Bangui, Bimbo et Begoua ont déploré leurs conditions de pris en charge par les services desdits centres sanitaires. Une enquête de l’Association Nationale des Jeunes Femmes Actives pour la Solidarité met en lumière quelques dysfonctionnements enregistrés dans les centres d’interventions de cette association qui promet des activités de plaidoyer.
Selon le rapport des Observateurs communautaires de mai dernier, plusieurs personnes vivant avec le VIH/SIDA dans les huit formations sanitaires appuyées par ANJFAS, ont dénoncé le manque d’accompagnement psycho-social et leurs mauvaises conditions dans le cadre de la prise en charge antirétrovirale.
Eric Ngamao, Assistant du projet à l’ANJFAS, à l’issue de ce rapport, a énuméré plusieurs cas dans leurs zones d’intervention à Bangui et ses périphériques, et appelle les structures à l’amélioration des conditions de ces personnes vivant avec le VIH, « nous avons constaté que chaque patient paie dans les formations sanitaires, 500 à 1.000 frs ce qui rend difficile l’accès aux soins intensifs des patients. Alors que nous sommes dans la gratuité de soins » a-t-il indiqué.
« L’absence des dispensateurs, les rendez-vous non respectés, le manque des réactifs de dépistage, et le non accompagnement psycho-social des PVVIH/SIDA sont les aussi des difficultés enregistrées », a-t-il ajouté avant de souligner que des actions de plaidoyer sont envisagées auprès des responsables sanitaires pour l’amélioration des prestations de ces services.
En Avril 2016 l’Association Nationale des Jeunes Filles Actives (ANJFAS) a dans le cadre du projet TAW-RCA lancé un programme de surveillance communautaire qui consiste à observer la prise en charge des trois pathologies, à savoir, le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA dans les 14 formations sanitaires de Bangui, de Bimbo et de Begoua.