Bangui — Ce plan dit de solidarité communautaire et de paix s’articule autour de plusieurs axes tels que la Sécurité, la Santé, l’Education, l’Emploi, y compris la réduction du coût de vie. Un plan préventif du conflit adopté par les membres de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme sur financement de NDI à Bangui.
La Centrafrique traverse une crise sécuritaire sans précédent. Les causes structurelles résident dans les problèmes sociaux dont certains ont été exprimés par la consultation populaire à la base et le forum de Bangui de mai 2015. C’est dans ce contexte que les comités locaux de la Ligue Centrafricaine de Droits de l’Homme (LCDH) ont envisagé ce plan pour prévenir le conflit. Plan élaboré à l’issu d’une rencontre assortie de huit (8) points.
Jean Didier Keyanzounam, président du comité local de paix et de réconciliation du 4ème arrondissement présente les grands axes du plan, « nous avons ciblé huit priorités de visions à savoir : la sécurité, la santé, l’éducation, l’emploi et l’assainissement. A cela s’ajoute d’autres points tels que : l’électricité, eau potable, urbanisation, réduction du coût de vie devenu cher. Il y’a également la cohésion sociale, la laïcité et la bonne gouvernance », a-t- il présenté.
Le plan de solidarité est accompagné d’un mécanisme de sensibilisation interne des membres sur un mécanisme d’alerte précoce. A cela s’ajoute un dispositif déjà existant pour lequel la Ligue s’en félicite.
Ledit plan de solidarité communautaire est mis en place au moment où plusieurs villes de l’intérieur du pays connaissent un regain de violence.