Le plus grand désir des centrafricains est que leurs autorités assurent leur sécurité. S’il y a un leader qui travaille en cela, fusse-t-il qui, il gagnerait aisément la confiance de tout le peuple. Est-ce ce que Touadéra, l’ayant ainsi compris, se trémousse comme une vielle vache pour rattraper la confiance des centrafricains qu’il a perdu ?
Sans autre forme de procès, tout ce qui a trait à la réforme du secteur de sécurité en Centrafrique ne peut qu’être applaudi des Centrafricains. Ce sera à juste titre que la réhabilitation partielle et la remise en fonctionnement du camp militaire Leclerck de Bouar que le Chef de l’Etat Faustin-Archange TOUADERA était ce lundi, 12 juin 2017 dans la localité pour officialiser la cérémonie d’inauguration soit une chose que tout centrafricain apprécie favorablement.
En Centrafrique, il ne se passe pas des trucs qui ne sont des caches d’anguilles qu’on appelle roche. Il parait que c’est la Minusca qui a financé cette réhabilitation. Ok, ce n’est que dans la droite ligne de ses appuis multisectoriels au gouvernement centrafricain dans cette période de relèvement post crise. De ce côté, il n’y a pas de problème. Sauf que cela n’est encore pas suffisant comme le peuple meurtri s’attend de voir.
Toutefois, une garnison réhabilitée suscite la joie des Centrafricains car ce sont des dispositions favorable à la formation et le redéploiement de son armée, les FACA que tout le monde attend de ferme pied pour bouter hors de Centrafrique ces énergumènes d’étrangers qui continuent d’envahir, de piller et de détruire le pays.
Le Camp Leclerck réhabilité, cela suppose le renforcement ou l’accélération immédiate de nos force de défense afin qu’elles soient opérationnelle et couvrir tout le pays pour sa défense. C’est aussi un point de départ pour que d’autres garnisons soient construites dans d’autres villes stratégiques du pays. De toutes les manières, c’est un objectif cher au Centrafricains qu’il faut absolument réaliser à court, moyen ou long terme.
Bangui ne doit plus être l’endroit de cantonnement des militaires comme hier. C’est cette situation qui rend poreuse nos frontières au point que n’importe qui s’introduit trop facilement dans le pays. Les conséquences sont ce que nous vivons depuis plus de trois décennies avec l’envahissement du pays par toute cohorte d’étrangers qui sont le plus souvent des bandits de grands chemins si ce ne sont des mercenaires.
Regardons autour de nous. Les militaires ne vivent jamais en ville et plus particulièrement dans la capitale. C’est la place des gendarmes et des policiers si non, des forces spéciales de protection du chef suprême des armées qui est le Chef de l’Etat.
Avec la réhabilitation du Camp Leclerck, nous estimons que les choses sont en train de remettre doucement mais très surement en route. Qu’il en soit ainsi.