Mardi 13 juin dernier, Me Innocent Mpoko, Avocat de Me Crépin Mboli-Goumba, Président du PATRIE a annoncé, lors d’un point de presse, le lancement d’une procédure judiciaire contre la coordination générale du Comité de soutien au Chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra.
Daniel Nguérépayo, Coordonnateur général du comité de soutien au Président Touadéra figure en tête de liste des personnes que l’Avocat de Me Mboli-Goumba a citées et qui, selon lui, devront répondre devant la justice. « Vous êtes sans ignorer que depuis mi-mai, une partie de notre territoire a été attaquée et il y a eu beaucoup d’exactions et de tueries. Pendant que nous sommes en train de chercher les voies et moyens pour mettre fin à ces évènements, voilà que certains compatriotes centrafricains ont choisi de vilipender, particulièrement Me Crépin Mboli-Goumba et beaucoup d’autres hommes politiques », a relevé l’Avocat de Me Mboli-Goumba qui indique que « depuis le 18 mai dernier, il y a eu un point de presse qui est animé par certaines personnalités, et au cours duquel, M. Arsène Daniel Guerepayo qui est le Coordonnateur général du Comité de soutien au Président Touadéra ; M. Didacien Kossimatchi qui est le Porte-parole du Comité de soutien au Président de la République, Faustin Archange Touadéra ; ainsi que M. Rigobert Vondo qui est le Président du parti PUP, ont expressément et publiquement accusé Me Crépin Mboli-Goumba comme étant l’un des auteurs intellectuels des exactions qui sont passées à Bangassou, à Alindao et dans les villes environnantes ».
Me Innocent Mpoko soutient même que certaines personnalités de la communauté internationale avaient choisi en ce moment-là et ont dit ouvertement qu’elles ont ouvert une enquête à cet effet.
Fort de ce qui précède, le conseil de Me Mboli-Goumba s’est résolu à contrattaquer, et la décision n’a pas tardé à tomber, selon Me Innocent Mopko qui déclare : « Nous avons patienté et attendu. Aujourd’hui, nous avons décidé de saisir la justice pour que ceux qui ont porté publiquement ces accusations contre Me Mboli-Goumba puissent répondre devant la justice », a-t-il martelé. Et de préciser « d’ailleurs, ils avaient exprimé haut et fort qu’ils avaient des preuves qu’ils pouvaient produire au moment opportun; et voilà, l’opportunité leur est ouverte maintenant pour que devant la justice, ils puissent apporter ces preuves et que la justice puisse être dite par rapport à ces accusations, parce que trop c’est trop ».
A suivre…