Des réfugiés centrafricains ont depuis plusieurs semaines occupé sept villages de Ango (Bas-Uele) sans l’accord, ni le contrôle de la commission nationale pour les réfugiés (CNR) et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a alerté jeudi 15 juin Jean-Claude Ngbo, le président de la société civile d’Ango.
Il s’inquiète des conséquences que ce mouvement « non contrôlé » peut entraîner sur la sécurité dans la région.
« Il n’y a pas un service étatique pour voir si parmi ces réfugiés il y a des hommes armés. Et il n’y a même pas eu une mission soit du côté gouvernement ou du HCR vers ces côtés-là » a déploré M. Ngbo.
Le gouverneur du Bas-Uele Armand Kasumbu qui dit partager l’inquiétude de la société civile d’Ango a indiqué que ses services « sont en route pour débuter l’opération d’identification de ces réfugiés à Ango ».
Il a également annoncé l’arrivée imminente de l’aide humanitaire du HCR dans des villages qui ont accueilli ces réfugiés. Il s’agit des villages Digba, Zapayi, Kpokpo, Ebale, Gwane, Rumu et Bangu, a-t-il précisé.