Malgré le déploiement, depuis 2013, de 12 000 casques bleus, 20 % de la population a dû fuir devant les attaques meurtrières de milices toujours plus nombreuses.
Faute de s’entendre sur une sortie de crise, il est un sujet de consensus parmi les Centrafricains, probablement le seul par ailleurs. Du gouvernement à l’opposition, en passant par tous les chefs de guerre et leurs centaines de milliers de victimes civiles ; les leaders religieux chrétiens, animistes ou musulmans ; sans oublier les chancelleries occidentales ou les organisations non gouvernementales. Tous critiquent l’incapacité de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), déployée depuis 2013, à contenir les éruptions de violences et à protéger les populations, base de son mandat.
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