Le professeur Nestor Mamadou Nali est élu dès le premier tour à plus de 69,66% contre 30, 34% des voix obtenues par son adversaires Armel Balégbaya. Les résultats partiels ont été publiés par l’Autorité Nationale des Elections (ANE) ce 21 juin à Bangui.
L’ANE a proclamé Nestor Mamadou Nali vainqueur des élections législatives partielles de dimanche dernier dans la circonscription électorale de Damara, 6 mois après le décès du député titulaire Etienne Selekon.
Sur 16 960 électeurs inscrits sur la liste électorale, 5491 se sont présentés dans les 56 bureaux de votes le 18 Juin 2017 à Damara pour élire le remplaçant du défunt Etienne Selekon. Au terme du scrutin le candidat N° 2 Professeur Nestor Mamadou Nali a obtenu 3711 soit 69,66 % des voix contre 1616 soit 30,34% des voix pour Armel Balégbaya candidat N°1, selon les résultats provisoires officiels rendus public ce matin par madame Marie-Madeleine-Hoornaert N’Kouet, Présidente de l’Autorité Nationale des Elections (ANE).
Ces résultats encore provisoires seront confirmés où infirmés par la Cour Constitutionnelle avant l’entrée en fonction du représentant de Damara. Joint au téléphone par le RJDH, le candidat déclaré vainqueur par l’ANE, Nestor Mamadou Nali a annoncé son intention de démissionner du Comité Nationale de Lutte Contre le VIH/SIDA pour des raisons d’incompatibilité sous réserve de la décision de la Cour Constitutionnelle. Il dispose de trois mois selon les dispositions de la loi en vigueur.
Les deux prétendants ont annoncé avant le verdict des urnes leur volonté de reconnaitre les résultats des élections. Le candidat malheureux Armel Balégbaya joint ce jour par le RJDH a promis revenir vers nous au moment où nous mettons sous presse cette information.
Si l’élection de Nestor Mamadou Nali venait à être confirmée par la Cour Constitutionnelle, ce sera une petite victoire pour Faustin Archange en froid avec sa majorité parlementaire minée par une division interne à savoir le Cœur Unis d’une part et le Chemin de l’Espérance d’autre part. Division à l’origine d’un groupe parlementaire Mouni.