On ne cessera jamais d’en conter de belles, des verts, des pas mûres et de toutes les couleurs sous le ciel étoilé de la Touadereuse. A force de tirer sur la sonnette d’alarme on finira par être comme le bénitier, près de la porte et loin du cœur aux yeux du pouvoir de Bangui. De même qu’une escouade marginale d’excités empoisonne le quotidien des Centrafricains dans les villes excentrées du pays, des trublions du temps moderne aux mains baladeuses et aux envies immodérées des pièces sonnantes voire trébuchantes sévissent dans le milieu scolaire, déplument la grande galaxie des élèves Camerounais.
A bannière levée, nous avons décidé de braquer les radars de la transparence médiatique sur l’organisation du Baccalauréat en Centrafrique cette année.
Dans les jours à venir, nous passerons cette entreprise mafieuse au crible de la raison critique. Aussi bizarre que cela n’en à l’air, ces casseurs d’assiettes, qui font du baccalauréat leur vache à lait, sont pour la plupart des cadres dans l’administration Centrafricaine et occupent à l’heure actuelle des postes de responsabilité. De véritables batteurs d’estrades qui ne manquent pas d’air. A les suivre de près, ils ont l’air à la danse dans ce qu’ils font. Ils sont capable de faire l’âne pour avoir du son. Au lieu d’amasser à tout bout de champ des charbons ardents sur la tête de toutes les personnalités qui s’opposent au pouvoir de Bangui et de monnayer le baccalauréat au plus offrant, ces fabricants des intellectuels qui louchent du cerveau feraient mieux de se consacrer à leur travail.
Selon une source bien renseignée, ils ont mis en place une entreprise mafieuse bien huilée et structurée avec des points focaux dans chaque grande ville du Cameroun. Plus de Huit cent millions circuleraient actuellement dans cette entreprise mafieuse. Nous reviendrons dessus dans une de nos prochaines éditions. Cette fois-ci, nous apporterons plus de précisions et des noms à la clé.
Chose bizarre, le pays est dirigé par un Professeur, le Gouvernement par un Docteur, l’Assemblée par un autre Docteur et la vente du baccalauréat se professionnalise…Quel gâchis ! Devant ces maux qui gangrènent le milieu scolaire Centrafricain, il n’y a que les mots.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE