Du départ du contingent congolais de la Minusca au plan de paix de Sant'Egidio en passant par les violences à Bria : le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique fait le point pour Jeune Afrique sur la situation en Centrafrique.
De la parution d’un long rapport sur les atteintes aux droits de l’Homme durant le conflit fin mai au départ du contingent de casques bleus fin juin, la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a été au centre de l’actualité ces dernières semaines. Les critiques n’ont pas épargné cette institution, notamment après les violences à Bria, à la mi-mai. Parfait Onanga-Anyanga, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en République centrafricaine répond à nos questions sur le sujet.
Jeune Afrique : aujourd’hui, la Minusca fait l’objet de nombreuses critiques. Comment les accueillez-vous ?
Parfait Onanga-Anyanga : Nous prenons toutes les critiques au sérieux et nous évaluons nos actions aussi à l’aune de ces critiques. Mais interrogez le Président : nous sommes aujourd’hui le dernier rempart contre le chaos en Centrafrique. La Minusca, à plusieurs endroits, remplace un état failli. Et je crois que le creux de certaines critiques qu’on nous fait, c’est l’idée que l’usage de la force est à la fois le moyen et la finalité. Or, il se trouve que cela est faux.
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