Un peu plus de deux semaines après la signature, à Rome, d'un accord politique entre les groupes armés et le gouvernement centrafricain, les représentants de la communauté Sant'Egidio, qui ont permis d'arriver à cet accord, sont à Bangui pour en assurer la mise en place.
L'un des points majeurs de cet accord était un cessez le feu immédiat des groupes armé en Centrafrique. Mais dès le lendemain de la signature, de violents combats ont eu lieu à Bria où plus d'une soixantaine de personnes ont été tuées. Et cette semaine, ce sont Kaga-Bandoro et Zemio qui ont été le théâtre de violences.
Mauro Garofalo, représentant de la communauté Sant'Egidio, est conscient de la difficulté de mettre en place ce cessez le feu. « L’accord n’est pas une baguette magique, nous explique-t-il, c’est quelque chose qui doit être appliqué morceau par morceau, village par village, mouvement par mouvement. C’est pour cela que l’on doit encore mettre en place –et on est là pour ça- les mécanismes prévus par l’accord ».
Un autre couac a été révélé à l'issue de cet accord : le cardinal Nzapalainga assure ne pas avoir envoyé d'émissaire à Rome. Pourtant le nom de son représentant figure bien parmi les signataires.