Bangui : De retour du championnat d’Afrique de Karaté à Yaoundé au Cameroun du 29 mai au 5 juin, le Directeur Technique Nationale de cette fédération entend organiser dans les prochains jours un atelier de formation des karatés centrafricains. Olivier Kevin Mobayah nous en parle dans cet entretien.
RJDH : Que peut-on retenir de la prestation des Fauves de Bas-Oubangui de Karaté au dernier championnat d’Afrique de cette discipline à Yaoundé ?
Olivier Kevin Mobayah (OKM):Effectivement nous étions du côté de Yaoundé comme vous l’avez si bien dit, malheureusement, on est rentré bredouille. C’est pour la première fois. Le championnat s’est bien déroulé, on a appris beaucoup de choses. Vous savez avec l’avènement du karaté dans la famille du sport olympique, il y a eu beaucoup de modifications du côté réglementaire, même du côté vestimentaire. Tout cet ensemble réuni pour nous n’a pas été favorable. Cela fait longtemps qu’on n’a pas pris part aux différentes rencontres internationales, au niveau continental ; au niveau zonal, ça va.
RJDH : Est-ce que vous allez organiser une restitution pour mettre les karatékas centrafricains au niveau international ?
OKM : C’est une expérience qui nous a été très positive. Avec ce qu’on a vécu, on va travailler en interne. On va reprendre les nouvelles réglementations dans tous les clubs et voir comment améliorer les choses à l’avenir. La fédération a établi un programme pour ce 2e semestre de l’année en cours. La Direction Technique Nationale va descendre dans les différents clubs. On a déjà commencé au préalable à former les responsables eux-mêmes. Mais pour qu’on puisse toucher les réalités du doigt, pour que la chose soit pertinente, on ira auprès des élèves et des adeptes travailler. C’est une série de vulgarisation de nouvelles règles.
RJDH : Au niveau de Yaoundé, les Centrafricains se sont arrêtés aux demi-finales, alors dans quelle sous-discipline de karaté, les Centrafricains ont atteint ce niveau durant ce championnat d’Afrique?
OKM : En fait, c’est en kata et en combat. En combat parce qu’il ya la compétition individuelle et la compétition par équipe. En équipe c’est pareil et en individuel, c’est pareil. Franchir le cap des demi-finales était devenu compliqué pour les Centrafricains. Ils étaient en face des athlètes très aguerris, les athlètes qui sont présents à toutes les compétitions continentales et régionales. La majorité des athlètes centrafricains était à leur première sortie à l’internationale. Je trouve qu’ils se sont bien défendus.
RJDH : ce résultat reflète aussi les conditions de préparation, n’est-ce pas ?
OKM : Vous le savez si bien que moi, on a travaillé dans les conditions difficiles, la motivation était là. Bon, voici, c’est un ensemble de tout. Le résultat est là…
RJDH : Olivier Kevin Mobayah, merci.
Propos recueillis par Juvénal Koherepede