Alors que le récent rapport onusien sur les atteintes aux droits humains se gardaient de trop nommer de suspects, le rapport de l'ONG les cible directement. HRW donne les noms des groupes armés suspectés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Parmi eux, le FPRC, principal groupe issu de l'ex-Séléka.
Ce 4 juillet, l’ONG Human Rights Watch a publié un long rapport de 101 pages, « Meurtres impunis : crimes de guerre, crimes conter l’humanité et la Cour pénale spéciale en République centrafricaine ».
Le rapport était prêt depuis quelques temps, mais a attendu : les équipes de HRW préféraient ne rien publier avant que ne soit rendu public le rapport de mapping de l’ONU. Entre le rapport de mapping et celui de HRW, complémentaires pour qui veut se donner une idée des dynamiques à l’œuvre en Centrafrique ces dernières années, une différence nette subsiste : les équipes de HRW peuvent plus facilement assumer de nommer les groupes dont elles pensent qu’ils se sont rendus coupables de violences. Parmi eux, le Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) ou encore l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), issus de l’ex-Séléka.
Des alliances et des scissions sur le dos des populations
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