Au moins 25.000 familles ont reçu des semences et outils aratoires à travers le pays. Une activité du Comité International de Croix Rouge qui vise à relancer les activités agricoles et économiques.
Les violences dans le pays ont contraint plusieurs familles au déplacement, abandonnant leurs cultures. Une fois le calme revenu, ces retournés perdent souvent leurs cultures. C’est dans ce contexte que les semences leurs ont été distribuées afin de cultiver avant la saison des grandes pluies.
Selon CICR, cette distribution a touché près de 7.400 familles de la Ouaka, 3.150 du Bamingui-Bangoran, 7.400 de Nana-Gribizi et 7.300 de l’Ouham. Après une évaluation, un lot contenant des semences maraîchères (gombo, oseille, amarante et courge) et vivrières (maïs ou sorgho, niébé et arachide) leur a été donné. Les cultivateurs ont également reçu des houes afin de faciliter leur travail.
Jean Pierre Nereyabagabo, coordinateur du CICR en charge du programme d’assistance économique a souligné dans un communiqué y relative que « ces semences leur permettent de reprendre leurs activités agricoles et, ainsi, de nourrir leurs familles et de regagner une certaine autonomie ».
Que ce soit à travers des interventions d’urgence ou de soutien aux communautés à pourvoir durablement à leurs besoins essentiels, « le CICR continue à venir en aide aux populations affectées par le conflit armé en République centrafricaine », note le communiqué.
En avril 2017, le PAM avait noté que 48% de ménages en Centrafrique sont menacés par l’insécurité alimentaire, soit environ 2,125 millions de personnes, près de la moitié de sa population.