Le gouvernement Sarandji et plus loin le pouvoir Touadéra n’en peuvent plus d’être sous la menace perpétuelle d’une probable destitution par la force. Après que le chef de file de l’opposition centrafricaine, Anicet Georges Dologuélé ait mijoté un projet de déstabilisation du pouvoir de Bangui et en passant par la disparition massive d’armes au Camp de Roux, ce sont des messages anonymes qui sont balancés sur des téléphones, dénonçant un projet machiavélique de déstabilisation du pouvoir de Touadéra.
En fin d’après-midi de ce lundi 10 juillet 2017, un texto lancé à partir d’un numéro anonyme sur des téléphones à Bangui fait état d’un imminent coup d’Etat militaire ce mardi 11 juillet 2017. L’ancienne garde présidentielle de la transition et certains officiers des Forces armés centrafricaines (FACA) fidèles à l’ancien président François Bozizé Yangouvonda sont pointés du doigt.
« Alerte info : Coup d’Etat en vue, programmé pour le 11 juillet par Kogbia [ancien Directeur général de la garde présidentielle du temps de la transition avec Mme Catherine Samba-Panza (ndlr)] soutenus par certains FACA pro-Bozizé et des mercenaires congolais du FPCCD de John Tsishangou. La population demande dénonce des bruits de bottes dans l’Ombella M’poko, et organise des veillées d’armes dans les quartiers de Bangui, de Bimbo. Mêmes une mouche ne va pas échapper au contrôle », telle est la quintessence des messages balancés via SMS sur les téléphones à Bangui.
Un deuxième message fait été d’un « alerte rouge ! Veillés d’armes à partir de 23 heures, aucune mouche ne doit passer inaperçue, depuis les axes dans ces lieux stratégiques : axe Rapide de la rivière Oubangui, la montée du colline Oubangui ; le Camp de roux ; la SODECA ; Ndeke-Luka ; autour de la résidence Chef de l’Etat ; le Camp Fidèle Obrou, l’Assemblée nationale ; le lycée Boganda ; 500 Saluts ; axe Kaga-mangoulou ; axes cartings cimetière Gbangouma ; route Mbaïki »
A suivre…