De multiples trafics alimentent le conflit en Centrafrique qui a fait plus de 500.000 déplacés depuis 2013. Les différents groupes armés qui écument le pays depuis la chute du président Bozizé ont mis le pays en coupe réglée. En plus du pillage des diamants et de l’or, ces groupes pratiquent un braconnage de masse qui décime la faune sauvage du pays, selon un rapport mené par plusieurs ONG.
Le conflit en République centrafricaine implique des groupes armés qui se battent notamment pour le contrôle des ressources minières et forestières (bois précieux).
Le pays a basculé dans les massacres en 2013 avec le renversement du président François Bozizé par la rébellion de la Seleka. Ces milices armées soutenues par le Tchad se sont heurtées aux groupes locaux anti-balaka. Les violences ont provoqué le déplacement et la fuite des populations du centre et du nord du pays.
Ces groupes armés se battent depuis des années pour tenir les zones diamantifères et aurifères du pays. Mais les ressources minières du pays ne suffisent plus, ces groupes s’attaquent également à la grande faune du pays, affirment plusieurs ONG.
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