Un nouveau mouvement d’humeur a troublé le travail au sein de la Société centrafricaine des télécommunications (Socatel), jeudi dernier. Les employés de l’opérateur historique des télécommunications sont en effet remontés au créneau pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaires. Ils revendiquent ces arriérés depuis décembre 2016. A cette date-là, le nombre de mois de salaires impayés s’élevait à 37. Aujourd’hui, il atteint 43 mois.
D’après Jospin-Blaise Konzé, le délégué des ouvriers simples de la Socatel qui s’est confié à news.abangui, « nous sommes mécontents du comportement du DG qui biaise l’administration au lieu de suivre les consignes. Avec son directeur commercial, ils ont signé un programme d’emploi, le ministre n’a pas encore donné son accord et ils sont allés le vendredi à la banque retirer 21 millions de Fcfa sur lesquels ils nous ont donné que 20% (près de 4,5 millions Fcfa) et 13 millions pour la communication internationale GILAD. Nous considérons cela comme du vol ».
Pour les travailleurs de la Socatel qui estiment être peu considérés, la seule solution au changement de cette situation qui traduit, d’après eux, une mauvaise gestion de l’opérateur historique, est le limogeage du directeur général, Bruno Gréla-Mpoko.
Selon le site d’information journaldebangui, le mouvement d’humeur des employés de la Socatel couvait depuis le 10 juillet dernier. Plusieurs actes de vandalismes avaient déjà été enregistrés contre des intérêts des membres de la direction générale de Socatel. Les manifestants avaient crevé les pneus de la voiture du directeur commercial et de celle du directeur technique de l’entreprise télécoms dont ils réclament également le départ.