Bangui…Les habitants du quartier Kpetene 1 dans le 6eme Arrondissement sont désormais outillés sur la gestion des conflits et la lutte contre les violences basées sur le genre par l’organisation Action d’Afrique pour le développement, (ADECAR).
L’ONG ACADER assure qu’il est temps de travailler en faveur de la réconciliation et la cohésion sociale avec les quartiers riverains du Km5. Le quartier Kpètènè 1 a été choisi à cet effet « Kpètènè 1 est un quartier qui est voisin au Km5 ; nul n’ignore que pendant cette crise, ce quartier a été touché et donc les cœurs ont été vraiment blessés. C’est pourquoi notre organisation a initié cette causerie-débat afin d’amener les riverains à dépasser ce stade de conflit et tendre les mains pour la réconciliation, réconciliation avec les parents du Km5 et aussi réconciliation entre eux », a précisé Steve Ngodi Président de l’organisation non gouvernementale ADECAR.
L’animateur de cette causerie-débat a centré son discours sur le pardon comme pilier de la réconciliation. « La première démarche consiste a pardonné et comme dit la bible tu pardonneras 7x 77 fois, et aussi longtemps qu’on vous demandera pardon, il faut pardonner pour que Dieu vous pardonne vos péchés », a ajouté Steve Ngodi.
L’orateur a saisi l’occasion pour inviter l’assistance à suivre d’autres messages de sensibilisation sur la réconciliation à travers un média de la place. « Pour le moment nous animons une émission sur la voix de l’évangile appelée la trompette de la réconciliation, et nous commençons à aller quartier par quartier pour mettre des antennes et ensuite faire le suivi pour permettre aux populations de s’approprier des outils de la réconciliation », a-t-il conclu.
En réaction au message d’ACADER, un participant a parlé au nom de toute l’assistance pour marquer l’importance du travail abattu par l’organisation « Nous avons compris que c’est cette causerie-débat est intéressante, puisqu’ il apporte un souffle nouveau dans le domaine de la conscientisation des populations sur la gestion des conflits ; il fallait cela pour calmer les ardeurs », a confirmé le participant Clément Bomba habitant du quartier Kpetene 1.
A Bangui le temps est à l’apaisement alors que dans les provinces la situation sécuritaire est encore précaire et on a de la peine à parler de la réconciliation