Douala (Cameroun) - Les autorités camerounaises ont décidé de fermer la frontière avec la Centrafrique pour cause de violences entre « bandes armées » centrafricaines, en l’occurrence la coalition Seleka et les anti Balaka, a appris lundi APA de sources concordantes.
D’après de fiables informations, cette décision qui a pris effet lundi, se justifie du fait que le déroulement de «violents» affrontements entre les groupes rebelles centrafricains perturbe la sécurité intérieure du Cameroun.
Une situation qui se traduit par l’afflux des réfugiés au Cameroun, « sauf que parmi les personnes qui fuient les affrontements, beaucoup sont armés de fusils et d’armes blanches ».
Selon des sources recoupées, Jean Benoît Boumtap le sous-préfet de Ngaoundaye la circonscription administrative centrafricaine, s’est réfugié au Cameroun pour fuir les atrocités.
Des affrontements entre les groupes rebelles centrafricains se sont aggravés lorsque des militaires camerounais de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) postés à Ngaoundaye, ont quitté cette position.
En 2013, au plus fort des violences sociales en Centrafrique, le Cameroun avait momentanément fermé la frontière d’autant que des rebelles centrafricains avaient commis des exactions en territoire camerounais.