Le président de l'Assemblée nationale centrafricaine revient pour Jeune Afrique sur les récentes violences survenues dans le pays, notamment à Bangassou, et met les choses au clair concernant les rumeurs qui circulent à Bangui sur l'ancien président de la République.
C’est un homme fort de la transition. Karim Meckassoua est le président de l’Assemblée nationale centrafricaine depuis mai 2016. Aujourd’hui, cet ancien ministre de François Bozizé et candidat malheureux aux dernières élections présidentielles, confirme son soutien au président Faustin-Archange Touadéra. Mais il assume aussi de batailler pour que l’appareil législatif qu’il représente trouve sa place dans un processus de paix aux contours toujours plus flous.
À la tête d’une institution minée par les rumeurs et les polémiques, depuis son poste de vigie, il tente de garder une main sur le gouvernail et de maintenir le cap. De là, il jouit aussi d’une vue imprenable sur le panorama politique centrafricain. Une force pour lui, qui ne fait pas de ses motivations un mystère : rester un incontournable. Après avoir volé à la rescousse du gouvernement en mai dernier, il présente maintenant un plan de paix qu’il a échafaudé et fait symboliquement adopté − à l’unanimité − par les élus.
Jeune Afrique : l’ONG Human Rights Watch (HRW) estime qu’ « afin de garantir les poursuites contre toutes les personnes accusées de crimes, le Parlement devra expressément lever l’immunité parlementaire pour tous les suspects de crimes selon le mandat de la Cour pénale spéciale ». Êtes-vous d’accord ?
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