Bangui - Le Président de la République, Faustin-Archange Touadéra a présidé mercredi 19 juillet 2017 à Bangui, les travaux de la réunion du plan de relèvement et de consolidation de la paix en République Centrafricaine (RCPCA).
Cette réunion fait suite aux recommandations du comité directeur conjoint du 12 juillet dernier sur le rapport à mi-parcours de la mise en œuvre du RCPCA, sur la période allant du 1er janvier au 30 juin 2017.
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Félix Moloua, a expliqué qu’au cours de cette réunion, le rapport a mi-parcours a été présenté aux membres du conseil d’orientation ainsi que les activités du cadre d’engagement mutuel.
Il a souligné que les engagements des partenaires s’élèvent à 1,8 milliards de francs CFA et qu’à l’heure actuelle, le décaissement est de 9,42 millions de francs CFA, soit 54% des promesses.
Le membre du gouvernement a souligné que dans le cadre du secrétariat permanent du RCPCA, les dossiers de recrutement sont en cours de traitement, dans le but de retenir un secrétaire permanent et cinq experts. Il a poursuivi qu’à l’heure actuelle, les candidats nationaux retenus vont subir très bientôt un entretien pour les départager. Les candidats qui sont hors du territoire subiront leur test par visioconférence.
Il a aussi signalé que pour lancer les activités du RCPCA, le gouvernement, sur instruction du Chef de l’Etat, avait avancé la somme de 50 millions de francs CFA comme crédit de fonctionnement et la Banque Mondiale vient d’approvisionner ce compte à hauteur de 2,5 milliards de franc CFA.
La Banque Africaine de Développement (BAD), sur le volet de l’appui budgétaire en faveur de la République Centrafricaine, a décaissé 800 millions de francs CFA pour couvrir certains chapitres relatifs aux activités du RCPCA.
Concernant le plan de stabilisation de la ville de Bambari, le membre du gouvernement a mentionné que de nombreux partenaires ont commencé à réagir aux courriers du Chef de l’Etat, à travers des annonces.
Il va falloir mettre en place une structure de suivi des activités au niveau de cette ville afin de rendre compte en temps réel aux autorités centrales qui sont à Bangui, a-t-il estimé.
Etienne Vikoma / ACAP