120 éléments des forces de l’ordre et de la sécurité intérieure dont 60 gendarmes et 60 policiers centrafricains ont été formés sur les métiers de la voie publique. Grâce au Programme de Réhabilitation des Secteurs de la Justice et de la Police (RESEJEP) financé par l’Union européenne, cette huitième session de formation a pris fin le 22 juillet 2017, à travers une cérémonie de remise de certificats aux récipiendaires.
Dans le cadre de la Réhabilitation des Secteurs de la Justice et de la Police en République Centrafricaine, l’Union européenne a financé la huitième session de formation des forces de sécurité intérieure. Les 120 gendarmes et policiers ont subit cette formation durant les 26 jours à l’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature (ENAM) à Bangui.
« Je suis très ravie de tout ce que j’ai appris durant cette formation. Nous sommes édifiés sur plusieurs domaines que nous allons mettre en pratique une fois dans nos services. Nous appris des choses sur la santé à travers le CICR, et certaines thématiques sur la voie publique. De surcroît, on nous a formés sur le geste technique de la Police. Cela nous a permis de travailler avec professionnalisme selon les principes d’intervention sur les voies publiques », a expliqué Girelle Aimée Gbopka, récipiendaire de la police.
Depuis plusieurs années, le projet de Réhabilitation des Secteurs de la Justice et de la Police (RESEJEP) doté de 15 millions d’euros, soit environ 10 milliards de FCFA, vient en soutien au Gouvernement centrafricain, en particulier pour la reconstitution de la chaîne pénale dans ses étapes essentielles notamment la police et gendarmerie, la justice et le système pénitentiaire.
Pour la restauration des missions de police et de gendarmerie sur Bangui, tombées en déliquescence après le passage de la rébellion Seleka en 2013, l’Union européenne a entrepris des actions d’urgence, au titre de son Instrument pour la stabilité et la paix, pour un total de 7,6 millions d’Euros, soit environ 5 milliards de FCFA.
D’importants défis restent à relever notamment pour ramener à l’intérieur du pays l’exercice de la justice, tant attendu par la population, et pour y déployer les Forces de Sécurité Intérieures (FSI), conditions indispensables au retour de l’autorité de l’Etat et de l’Etat de droit.