Bangui — Les journalistes centrafricains et camerounais ont échangé l’expérience au cours de la conférence vidéo du 27 juillet sur les difficultés rencontrées au quotidien. L’oratrice Michelle Betz, qui a animée cette conférence depuis New-York a relevé que le respect des lois est un moyen de protection du Journaliste dans l’exercice de ses fonctions, une initiative de l’ambassade des USA en Centrafrique.
Partager l‘expérience, les difficultés rencontrées pendant les échéances électorales, les investigations, les reportages étaient au centre des échanges. L’initiative a démontré que les difficultés sont les mêmes pour les Journalistes au Cameroun comme en Centrafrique.
Constat fait au cours des discussions, certains professionnels des médias ne respectent pas les textes de loi, l’éthique et la déontologie du journalisme, c’est dans ce contexte que Michelle Betz, membre du bureau des conférenciers des services de l’Afrique des Etats-Unis, a rappelé aux professionnels des médias des deux pays que le respect de la légalité, des décisions officielles est la garantie de la sécurité du Journaliste. « Pour le bon déroulement des échéances électorales, par exemple, les journalistes doivent être libres et diffuser des informations équilibrées », rappelle-elle.
La conférencière a souligné que les droits à l’information reviennent à la population. Les journalistes constituent le canal privilégié pour assurer ce droit « les hommes des médias sont la voix de la population. Ils sont dans l’obligation de travailler en équipe, pour des investigations sensibles telles que les élections, les finances, les problèmes liés au gouvernement et aux partis politiques…», encourage Michelle Betz. Elle note en plus « la libre circulation des journalistes est notre combat de tous les jours », ajoute-elle.
La sécurité du journaliste, c’est d’abord le Journaliste lui-même. Cette sécurité repose sur la responsabilité du journaliste.