Bangui — Le dispositif sécuritaire de la Minusca est renforcé à l’intérieur du pays, pour faire face à toute éventualité et protéger la population civile. L’annonce a été faite par Vladimir Montéiro, porte-parole de la Minusca lors d’une conférence de presse ce 2 Aout à Bangui.
C’est le cas du contingent rwandais à Bangassou au sud du pays, le contingent camerounais qui remplace le contingent congolais visé par un rapport de l’ONU à l’ouest. La décision du commandement militaire de la Minusca intervient après le passage de Jean Pierre Lacroix, secrétaire général en charge de paix et de sécurité, dans un contexte de regain de violence à l’intérieur du pays faisant plusieurs morts sur le rang des soldats onusiens.
Vladimir Montéiro qualifie ce mouvement comme une réponse à la protection civile menacée. « Cela s’est effectué dans le cadre de la protection des populations civiles, faciliter le processus politique et favoriser le dialogue », a-t-il expliqué, avant de dire que la situation sécuritaire dans la sous-préfecture de Batangafo est tendue, « un calme relatif est constaté ce dernier temps, la ville est sous contrôle de la Minusca », dit-il.
Il a annoncé la saisine des armes par la Minusca lors d’une opération de patrouille. « Les patrouilles de la police onusienne ont dû saisir des armes y compris les armes artisanales et une quantité importante de drogue. Ceci pendant les rondes organisées ensemble avec les contingents pakistanais, Bangladesh, burundais. Ces produits saisis sont gardés dans un endroit sûr à la Minusca, pour la destruction ou pour être reconditionnés », a confirmé le porte-parole de la Minusca.
Le renforcement de dispositif sécuritaire de la Minusca intervient alors que plusieurs villes sont sous tensions et la situation encore volatile malgré un calme précaire dans certaines régions