Au début du mois de juillet, les principales ONG présentes à Kaga-Bandoro, dans le nord-est de la Centrafrique, ont stoppé leurs activités auprès des populations après une énième attaque contre leurs bases et leurs équipes. Depuis, ce sont 25 000 déplacés qui vivent sans assistance. L'ONG International Rescue Committee a décidé de s'y rendre cette semaine pour constater les dégâts et reprendre le travail.
Kaga-Bandoro, c'est une ville coupée en deux. Au Nord, des milices de l'ex-séléka qui contrôlent cette partie de la ville, au Sud, au-delà du pont qui sert de limite, des quartiers vides et 25 000 déplacés qui vivent sous les murs de la base de la Minusca.
Des besoins humanitaires énormes pour une population en situation déjà précaire depuis plusieurs années. Le Dr. Cheick-Oumar Keïta de l'ONG IRC est d'ailleurs préoccupé : « Les déplacés étaient laissés à eux-mêmes, donc il n'y avait plus de soins. L'absence totale d'activités sanitaires a provoqué l'augmentation du nombre de maladies. »
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