Si le sud-est du Nigeria a été ces derniers mois aussi calme que l'eau stagnante de ses marécages irisés de pétrole, les chefs communautaires préviennent: les attaques sur les installations pétrolières qui avaient entraîné le géant africain en récession économique peuvent reprendre à tout moment.
L’opération de charme envers les groupes armés, lancée par le vice-président Yemi Osinbajo, avait réussi à calmer les esprits et à interrompre les explosions incessantes d’oléoducs et de plateformes qui ont émaillé l’année 2016.
Mais aujourd’hui, « les gars s’impatientent », confie à l’AFP Edwin Clark, leader communautaire qui a joué le rôle d’intermédiaire dans les négociations avec le gouvernement d’Abuja. « Ils n’arrêtent pas de m’appeler et de m’envoyer des messages pour se plaindre ».
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