Les détenus de l’OCRB de Damala se sont évadés dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet 2017. Ils étaient au total une dizaine, sans compter un jeune homme de moins de 20 ans qui a préféré rester dans la cellule.
C’était aux environs de 23 heures que l’évasion a eu lieu. Malgré la présence des policiers qui étaient de garde , les détenus se sont enfuis sans difficulté. Le seul détenu qui est resté, explique que les grilles de la cellule n’étaient pas fermées par le geôlier.
Les détenus, profitant de la situation, se sont évadés par l’une des portes de l’OCRB. Le lendemain, les policiers se sont rendus compte de la situation mais trop tard. Ils n’ont trouvé que le jeune homme qui a décidé de rester malgré cette occasion favorable. Pour Ulrich le jeune détenu honnête, « les policiers, les geôliers, nous traitent comme des amis, alors pourquoi s’évader ? ». Le Commandant de l’OCRB décide alors de gracier ce jeune homme en lui rendant sa liberté.
A Bangui, les cellules de prisons sont souvent des passoires favorisant l’évasion des détenus. A qui la faute ? Est-ce un arrangement entre les détenus et les policiers ? En tout cas, les points de vues sont divergents. Les policiers devront veiller davantage sur les serrures de ces cellules, aussi est-il nécessaire de renforcer les dispositifs sécuritaires. Car les fugitifs sont des véritables bombes à retardement pour un pays en proie aux violences comme la République centrafricaine du fait de leur mentalité. Ils peuvent profiter de ces occasions pour piller, tuer et égorger des innocents.
Félicien NZAPAYEKE MAMADOU