Bangui - Le Porte-parole de la Mission multidimensionnelle des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Montéiro, a condamné, mercredi 16 août 2017 à Bangui, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la mission, les violences contre les populations civiles et a rappelé que leurs auteurs répondront de leurs actes devant la justice.
Vladimir Montéiro a réitéré les appels du Secrétaire Général des nations-Unies et du conseil de Sécurité demandant aux groupes armés de cesser immédiatement les hostilités contre les populations civiles.
Il a annoncé que dans le cadre des activités de la Cour Pénale Spéciale, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme vient de publier une liste de 80 candidats devant concourir pour le poste des forces de l’unité spéciale de police judiciaire de ladite cour.
Le Porte-parole de la division des Affaires Civiles de la MINUSCA, Laurent Guépin, a présenté les différentes composantes du projet à impact rapide (QIPS).
Il a expliqué que ce projet vise essentiellement à établir des relations de confiance entre la MINUSCA et les communautés centrafricaines.
Selon lui, le QIPS est un outil d’accompagnement dans le cadre des mandats de la MINUSCA en matière de protection, de restauration de l’autorité de l’Etat et de cohésion sociale.
Depuis 2014 jusqu’à ce jour, 230 projets à impact rapide sont réalisés à Bangui et en province dans la réhabilitation des ponts, des écoles, des centres de santé communautaire, des bibliothèques, des marchés, des maisons du chef, voire des prisons, a-t-il souligné.
Il invité les professionnels des médias à sensibiliser les groupes armés afin de ne pas saccager ces infrastructures de base réhabilitées pour le bien-être de la population civile.
Il convient de rappeler que ces projets à impact rapide sont financés par l’Union Européenne et la Banque Mondiale.
Etienne Vikoma/ACAP