BAMBARI — Les caféiculteurs de la Ouaka au centre du pays s’activent pour accroitre la production du café, principale culture après la culture vivrière dans la localité. Cette organisation passe par la restructuration de leur association à Bambari.
La réorganisation de caféiculteurs intervient dans un contexte où le café est contrôlé par les groupes armés et que le café centrafricain est beaucoup orienté vers le Soudan. L’ORCCP, structure de l’Etat a du pain sur la planche pour relancer le secteur à cause de la présence des hommes armés.
Rodrigue Dieudonné Ngoïta, président de l’association des caféiculteurs de la préfecture de la Ouaka, a relevé que son objectif est de redynamiser les cultures vivrières, « la culture du café et des vivres est un socle du développement économiques. Notre défi est de faire croître la production et être compétitif sur le marché», a-t-il projeté.
Selon lui, la crise a fragilisé le secteur agricole et aussi plusieurs de nos compatriotes ont trouvé la mort, « la crise nous a frappé, il nous appartient de restructurer notre association pour le bien-être de tous. L’agriculture est un moyen de lutter contre la pauvreté, éviter la délinquance des jeunes», suggère le président de l’association des caféiculteurs.
L’association des caféiculteurs de la préfecture de la Ouaka a été créée en 2010 et comprend 94 membres pour toute la préfecture de la Ouaka. Les membres du comité sont élus pour trois ans renouvelable une fois.
En 2014, l’agriculture notamment la culture vivrière, le café, le coton et le palmier représente 58% du PIB.