Bambari — Le monitoring de protection sur les sites des déplacés de Bambari gérés par l’ONG Coopi avec l’appui de HCR révèle encore des besoins pressant, liés à la sécurité dans les quartiers de retour, l’habitation et les kits des dignités. C’est ce qui ressort de l’entretien du RJDH avec l’assistante gestionnaire du site de l’ONG Coopi, Aurélie Yeliti, ce 23 aout lors d’une mission à Bambari.
La ville de Bambari au centre du pays connait encore 9 sites des déplacés avec environ 27.000 résidents. Sur 4 sites, l’ONG Coopi fait le monitoring des besoins. C’est dans ce contexte que les déplacés ont exprimé leurs besoins et attentes.
Aurélie Yeliti, l’assistante gestionnaire du site à l’ONG Coopi à Bambari, indique que les déplacés veulent bien rentrer chez eux, mais craignent l’insécurité. « Il y’a toujours beaucoup des déplacés à Bambari qui ont exprimé la volonté de regagner leurs quartiers d’origine mais, l’insécurité reste un facteur de blocage. Aussi, les maisons ont été détruites et des biens perdus. C’est ce que nous enregistrons auprès de ces déplacés», a-t-elle présenté.
Pour Aurélie Yeliti, l’appui des humanitaires est indispensable pour une réponse au besoin de ces déplacés, « compte tenu des besoins, si certains humanitaires pouvaient aider ces déplacés à reconstruire leurs maisons et à amorcer les retours, ce sera une bonne nouvelle », a-t-elle estimé.
Sur le site Alternatif, Paul Richard Ndogbia-Passema, coordonnateur des déplacés déplore le manque des kits d’habitation, « nous avions reçu des bâches il y’a presque 3 ans. Sachant que la durée de vie d’une bâche est de 6 mois. Quand il pleut, nous sommes dans la désolation. Aussi, le problème d’assainissement se pose malgré les efforts des déplacés pour entretenir les latrines », a-t-il regretté.
Même si la situation sécuritaire dans la ville de Bambari semble se stabiliser, des accrochages dans les localités environnantes poussent plusieurs déplacés internes vers la ville, augmentant ainsi le besoins humanitaires.