La République Centrafricaine, vaste de 623 000 km2 et peuplée seulement de 4,6 millions d’habitants, dispose d’énormes potentialités économiques plus que la plupart de ses voisins de la CEMAC, des pays africains, européens, américains et asiatiques.
Paradoxalement, elle est à la traîne de tous. Quelles en sont les raisons ?
Pourquoi cette pauvreté indescriptible ?
Les centrafricains sont-ils nés pour vivre dans la pauvreté, la souffrance, la misère, et mourir de famine et de maladie ?
N’ont-ils pas droit à une éducation de qualité , aux logements décents, aux structures et soins de santé appropriés, à une alimentation équilibrée, aux vêtements propres, et à une sécurité permanente ?
N’ont-ils pas droit de circuler sur des bonnes routes asphaltées, des chemins de fer, des autoroutes, des échangeurs et avec des moyens de transport modernes comme bus haut standing, train, bateau ?
N’ont-ils pas droit à l’électricité permanente, à l’eau potable et aux sources d’énergies domestiques modernes ?
Tout cela doit-il rester du domaine de l’histoire à raconter par ceux qui voyagent et qui voient ça ailleurs, à l’écrasante majorité qui n’a pas la chance de sortir du pays ?
Quel plaisir ressentons-nous lorsqu’on revient des autres pays où toutes ces infrastructures existent ?
Mes chers compatriotes et tous ceux qui aiment ce pays et l’ont choisi comme leur deuxième partie, répondez-moi svp.
Tous les régimes politiques qui se sont succédé en RCA, ont lamentablement échoué dans leurs missions régaliennes de construction du pays. Aujourd’hui on parle de reconstruction comme si on avait déjà construit quelque chose qui serait détruit et qui nécessite la reconstruction. Cessons la distraction. Levons-nous et travaillons.
La RCA ne se résume pas qu’à sa capitale Bangui. Elle est constituée de ses 7 régions, 16 préfectures, 72 sous-préfectures, 175 communes et 8800 villages et quartiers.
Les projets et les efforts de construction doivent concerner l’ensemble de ces entités administratives.
Quelles infrastructures d’ordre général peut-on trouver dans nos seize préfectures qu’il me plaît de citer ici par ordre alphabétique ?
- Bamingui-Bangoran, chef-lieu : Ndélé ;
- Basse-Kotto, chef-lieu : Mobaye ;
- Haut-Mbomou, chef-lieu: Obo
- Haute-Kotto, chef-lieu : Bria
- Kémo, chef-lieu: Sibut
- Lobaye, chef-lieu : Mbaïki ;
- Mambéré-Kadéï, chef-lieu : Berbérati ;
- Mbomou, chef-lieu : Bangassou ;
- Nana-Gribizi, chef-lieu : Kaga Bandoro ;
- Nana-Mambéré, chef-lieu : Bouar ;
- Ombella-Mpoko, chef-lieu : Bimbo ;
- Ouaka, chef-lieu : Bambari ;
- Ouham, chef-lieu : Bossangoa ;
- Ouham-Pendé, chef-lieu : Bozoum ;
- Sangha-Mbaéré, chef-lieu : Nola ;
- Vakaga, chef-lieu : Birao.
C’est au regard de tous ces constats d’échecs et de désolation et face aux dérives et compromission des partis politiques classiques, que mes amis des 16 préfectures de notre pays et moi même, animés par les énergies et la volonté d’agir autrement afin de créer une nouvelle dynamique au profit de la République, avons décidé de créer une nouvelle formation politique dénommée Parti d’Action pour la Prospérité et l’Emergence, PAPE-P16.
L’abréviation P16 signifie « Les 16 préfectures », comme pour dire que le PAPE est un parti véritablement national avec l’ambition de s’implanter dès sa sortie officielle sur l’ensemble du territoire national.
À travers la création de ce mouvement politique, nous projetons de remettre les centrafricains au cœur des actions de développement intégral et équitable et faire de la RCA un pays où il fait bon vivre pour tous ses citoyens.
Je lance un appel à tous ceux qui sont pour l’enracinement de la démocratie, de la justice, de la paix, de l’unité dans la diversité et du développement, à venir rejoindre ce nouveau mouvement politique.
Concernant les ambitions du futur, le PAPE-P16, sera présent à tous les niveaux des élections démocratiques et cela dans toutes les circonscriptions du pays.
D’ici là, le PAPE-P16 se démarque de toute idée de lutte pour le partage du pouvoir actuel qui semble monopoliser toute l’attention de la classe politique au détriment des préoccupations réelles de la population.
Le PAPE-P16 déclare haut et fort que, conformément à ses idées républicaines et à son engagement citoyen, désormais plus rien ne se fera sans le peuple ni contre le peuple.
Chers compatriotes, l’heure a ???? sonné, le moment est arrivé pour nous engager à écrire les plus belles pages de notre histoire. Alors, levons-nous, mobilisons-nous et travaillons.
Vive le peuple
Que Dieu d’Abraham bénisse la République Centrafricaine