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Centrafrique: une détérioration aux origines multiples
Publié le lundi 28 aout 2017  |  Libération
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© Autre presse par DR
Des ex-Séléka évacuent le Camp de Roux à Bangui.
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L’influence des nombreuses milices ne cesse de s’étendre aux dépens du pouvoir central, laissant la population au milieu d’un conflit à plusieurs facettes : politique, religieuse… La guerre en Centrafrique est un feu mal éteint qui s’est réveillé ces derniers mois et menace maintenant de transformer le pays en brasier. Trois ans après la cessation officielle des hostilités entre les troupes de la Séléka - qui avaient chassé le président François Bozizé par la force en 2013 et fait main basse sur le pays - et les forces «anti-balaka», des groupes d’autodéfense mobilisés contre les ex-rebelles, la majorité du territoire échappe toujours au contrôle du gouvernement central installé à Bangui. L’armée française a eu le temps d’intervenir (opération «Sangaris») puis de se retirer en octobre 2016 ; une nouvelle Constitution a été promulguée ; un président, Faustin-Archange Touadéra, a été élu ; 12 000 Casques bleus ont été déployés. Mais les groupes armés continuent de régner en maîtres sur la Centrafrique.

Depuis le début de l’année, plus de 1 300 personnes ont été tuées dans des affrontements ou des attaques ciblées à travers le pays, selon le décompte de l’Armed Conflict Location and Event Data Project (Acled). Au moins 100 000 nouvelles personnes ont abandonné leur foyer pour fuir les violences. Villages brûlés, quartiers détruits…
«Signes»

Au-delà des batailles que se livrent les milices pour le contrôle du territoire ou des ressources, la guerre a pris un tour ethnique et confessionnel à Bria, Bangassou, Gambo, Kaga-Bandoro, etc. Le secrétaire pour les affaires humanitaires de l’ONU, Stephen O’Brien (lire ci-dessous), a déclaré avoir observé sur place des «signes avant-coureurs de génocide».
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