BAMBARI - Le taux des violences basées sur le genre et le sexe enregistré au centre d’écoute du site Alternatif de Bambari connait une régression ces derniers mois. C’est ce qu’a confié au RJDH Ginette Guereyagba Abézoua, agente psychosocial à l’ONG Coopi en collaboration avec HCR.
Les violences qui ont frappé la ville de Bambari au centre du pays ont plongé beaucoup de personne dans le traumatisme et favorisent les violences basées sur le genre et le sexe. L’ONG Coopi avec l’appui du HCR enregistre, traite et oriente des cas vers les services judiciaires de la région.
Ginette Guereyagba Abézoua, agente psychosocial a expliqué au RJDH que plusieurs cas continuent à être enregistrés malgré la régression observée, « nous recevons entre 10 à 20 cas par jour. Des cas liés au viol, à l’agression physique et sexuelle, aux dénis de ressources et d’opportunités et les violences psychologiques sont aussi enregistrés ici sur le site Alternatif, en dépit de la baisse constatée en général », a-t-elle précisé avant de souligner qu’il y’a des cas qui sont référés à l’hôpital et d’autres vers la justice.
Trois centres d’écoutes sont installés à Bambari pour accueillir de ces cas. Depuis janvier 2017, environ 600 personnes ont été accueillies et orientées, « il y’a des gens qui reviennent témoigner ce que le centre a fait. Notre souhait est que ces cas régressent car, Bambari a subi beaucoup d’atrocité », a lancé Ginette Guereyagba Abézoua.
Plusieurs femmes s’y rendent pour trouver des solutions à leurs problèmes. Marguerite se confie au RJDH. Elle a l’aire traumatisée, « je ne sais pas ce que je peux faire car, mes biens ont été confisqués par mes beaux-parents après la mort de mon marie. Ici, je suis venue pour avoir de solution. Mes enfants comment vont-ils faire et qu’est-ce qu’ils vont devenir », s’est-elle inquiété.
A Bambari comme dans plusieurs villes du pays, les violences notamment soumissions à la torture, à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, comme rejette l’article 5 de la déclaration universelle des droits de l’homme continuent à se pratiquer.