Bangui — Le chef d’état-major des armées, général Ludovic Ngaïféï a annoncé la formation spécialisée des hommes au Rwanda et bientôt en Afrique du Sud. Annonce faite lors de la présentation sur les grandes questions concernant les FACA ce 30 Aout à Bangui.
Il s’agit selon le général Ludovic Ngaïféï de la formation spécialisée par le Rwanda, la Guinée-Equatoriale et l’Afrique du Sud. Le Rwanda qui s’occupe du volet force spéciale, la Guinée-Equatoriale s’occupe des unités de protection (VIP) et bientôt l’Afrique du Sud pour la formation des parachutistes. Cette formation participe selon l’état-major à des unités d’infanterie, alors que l’état-major justifie cette formation par la nécessité de constituer une unité de réserve à travers la formation spécialisée.
L’annonce est faite alors que 818 personnels militaires devront faire valoir leur droit à la retraite. Entretemps, l’armée projette faire un recrutement de 1000 hommes par an. Cette projection de faire de l’armée, une armée républicaine et pluriethnique prévue par la Constitution du 30 Mars 2016 se heurte cependant à l’impossibilité de l’état-major de recruter sur toute l’étendue du territoire à cause des foyers de tension à l’intérieur du pays.
Le chef d’état-major capitalise les enjeux de cette formation, « cette formation spécifique par exemple au Rwanda, nous faisons 600 militaires qui constituerons l’unité spécialisée qu’on va appeler les forces spéciales. On ne peut pas le faire ici, ni avec l’EUTM, ni avec nous-même. Former les forces spéciales c’est sur les matériels spécifiques et cela entre dans le cadre de ce que l’Union Africaine a arrêté. Chaque Etat choisi ce qu’il peut faire au profit de nos forces », a expliqué le général Ludovic Ngaïféï.
Les forces armées centrafricaines FACA sont entrainés par l’EUTM qui succède à l’EUMAM. L‘EUTM aura à certifier la formation suivie par ces hommes tant au Rwanda, Guinée-Equatoriale et l’Afrique du Sud.
Selon des informations concordantes, au moins 40 éléments FACA en formation au Rwanda ont été rapatriés sur Bangui pour diverses causes, notamment maladies et manque d’aptitude.