Les opposants à la monnaie partagée par quinze Etats africains, et garantie par le Trésor français, redoublent d’ardeur et de créativité depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Des photos de francs CFA mis à frire à la poêle ou glissés entre deux tranches de pain façon hot-dog… Les opposants à cette monnaie partagée par quinze Etats africains, et garantie par le Trésor français, redoublent d’ardeur et de créativité depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Ce sursaut d’acrimonie a été déclenché par les rebondissements judiciaires touchant l’un des contempteurs les plus virulents du système : le Franco-Béninois Kémi Séba.
Mardi 29 août, ce militant radical de la cause noire a été relaxé par un tribunal de Dakar (Sénégal) où il réside. Il était poursuivi à la suite d’une plainte déposée contre lui par la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), pour avoir brûlé publiquement un billet de 5 000 francs CFA (7,60 euros) à l’occasion d’une manifestation contre la « Françafrique ». Le geste de trop pour la BCEAO, institut d’émission en Afrique de l’Ouest du franc CFA. Celle-ci ne supporte plus de voir M. Séba affirmer partout que Paris dispose d’un « droit de veto » sur sa politique monétaire. C’est « archifaux », ont protesté les avocats de la Banque.
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