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Centrafrique : Elections au Kenya la Centrafrique est aussi une belle leçon de démocratie mais qui est oubliée
Publié le lundi 4 septembre 2017  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Le CIO un soutien pour la Centrafrique
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La Centrafrique, même si elle est aujourd’hui vu de tout le monde comme un pays de désordre et du chao, a toujours montré un bel exemple de démocratie électorale mais qui reste dans les oubliette. Le cas Kenyan qui est aujourd’hui sur toutes les langues, en est une autre qui doive imprégner tous les pays Africains.
La Centrafrique étendue sur plus 623 milles Km2 et abritant un peu plus de 5 millions d’habitants est souvent caractérisé par ses récurrentes crises qui font que ses efforts de démocratie, bien que très jeunes encore sont engloutis dans les flots des crises.
Le top était donné en 1990 par François Mitterrand, président français à l’époque qui a assujetti l’aide de la France aux pays Africains à un effort de démocratisation dans son fameux discours de La Baule lors d’un sommet France-Afrique et tout était au galop pour la survie à travers les Conférence nationales, processus d’élimination des régimes à parti unique et l’entrée dans l’ère de la démocratie.
Dès lors et comme tout autre pays d’Afrique, la Centrafrique a organisé sa Conférence Nationale sous le général Kolingba, président d’alors qui était parvenu à prendre le pouvoir de l’Etat par le fameux coup d’Etat de 1981, qui était en réalité une passe de relai entre David Dacko et lui. De 1981 à 1985, c’était un régime militaire le CMRN (Comité Militaire de Redressement National) qui avait régné. S’en est suivi la période de parti unique le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) qui a régné avec le plébiscite d’André Kolingba à la tête du pays pour 7 ans. Ces 7 ans n’était encore pas expiré quand le discours de La Baule les ont pris de cours. Militaire de carrière, Kolingba avait la possibilité de ne pas accepter l’organisation de la Conférence Nationale Centrafricaine en 1991. Il l’a accepté et ça eu lieu, ouvrant le chemin au multipartisme, période qui a vu émergé les grands partis comme le Front Patriotique pour le Progrès de feu Abel GOUMBA, le Mouvement pour la Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) de feu Ange-Félix PATASSE, le Mouvement pour l’Evolution Social en Afrique Noir (MESAN), l’Alliance Démocratique pour le Progrès (ADP) de François PEWA, le Parti Social Démocratique (PSD) de Enoch DERA-LAKOUE, pour ne citer que ceux-là.
Ces partis et tant d’autres ont animé la vie politique en Centrafrique jusqu’aux premières élections multipartites de 1992 qui ont été annulées et reprises en 1993 avec la victoire d’Ange-Félix-Patassé, élections organisées par un général président qui avait toute la possibilité de mobiliser les FACA à sa cause et refuser l’accès au pouvoir à PATASSE. N’est-ce pas une première en Afrique qu’un président exerçant qui organise des élections et qui les perde accepte sans échec ? C’est tomber dans les oubliettes tout comme l’annulation en 1992 des premières élections multipartites en Centrafrique.
Nous ne sommes pas contre nos frères Kenyan dont la cours suprême a invalidé les élections présidentielles du 8 août dernier et qui fait un remue-ménage partout, mais il faut creuser pour voir s’il n’y a pas eu des efforts de ce genre quelque part. Et ce quelque part, c’est bien en Centrafrique. Comme tellement que pays est dans la zone rouge à cause de ses crises à répétition, tous ces efforts sont noyés dans le sang de son peuple que des mercenaires étrangers qui convoitent ses richesses ne cessent de verser au su et au vu de la Communauté Internationale qui ne fait pas ce qu’il faut pour arrêter ce carnage.


Bienvenu ANDALLA
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