BANGUI, (Xinhua) -- A travers une charte dénommée Conseil des Leaders Politiques et Sociaux, en abrégé CLPS, signée le dimanche 3 septembre 2017 à Bangui et dont Xinhua a été témoin, douze leaders des partis politiques se sont imposés les élections comme seul moyen de conquête du pouvoir.
En plus de ce principe, la charte a préconisé l'implication des signataires dans la recherche des solutions aux crises qui secouent la République Centrafricaine presque tous les dix ans.
D'après Raymond Adouma, un des leaders politiques qui a présidé les échanges et la signature de la charte, "le Conseil des Leaders Politiques et Sociaux est la conséquence des réflexions des leaders politiques sur la situation générale de la République Centrafricaine" .
Toujours selon lui, les hommes politiques centrafricains devraient prendre leurs responsabilités en poussant des réflexions sur des solutions pouvant sauver leur pays des récurrentes crises.
Il a annoncé que d'ici peu, les autres leaders qui n'ont pas signé la charte politique le feront, puisqu'ils l'ont préalablement signifié.
Au sujet de la conquête du pouvoir par la force, le représentant du secrétaire général des Nations Unies en République Centrafricaine et chef de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), Parfait Onyanga Anyanga prévenait trois jours plutôt que "l'Union Africaine et la communauté internationale n'accepteraient jamais ou ne toléreraient jamais une prise de pouvoir par la force. Ceux qui réussiront une telle aventure en Centrafrique ne seront pas couverts par une reconnaissance internationale" .